Mon Dieu, mon Seigneur et Grand Amour
Toi le plus beau des beaux
Le plus riche des riches
Le plus Puissant des puissants
Tu m'as tiré de la poussière,
de la boue et de l'esclavage
Tu m'as nettoyé et fis de moi
Une personne belle et resplendissante
Tu m'as fais la cour, tu m'as séduite
Tu m'as fait entrer dans ton intimité
Découvrir la beauté de ton visage
L'éclat de ta Sainte lumière
Tu m'enveloppas de ta tendresse
Et tu me scellas dans ton amour
Je devins une femme si rayonnante
et si convoitée par d'autres hommes
Je commençai à m'intéresser à d'autres personnes
moins riches, moins beaux et moins puissants que toi
Me voyant m'éloigner peu à peu de toi
Pour me récupérer, tu m'attiras dans un désert
Un désert, une terre aride, sans eau ni nourriture
Sans toit où m'abriter, avec soleil insolent
Bravant vents secs, chaleur, sables mouvants
Serpents venimeux, bêtes sauvages et scorpions
J'appelai toutes ces personnes à l'aide
Personne pour me sortir de ce désert
ni pour le parcourir avec moi,
Ni pour m'en délivrer
Je fis face à la fausseté, à l'impuissance
à l'infidélité de ces hommes auxquels je m'étais accrochée
Je fus abandonnée de tous
Coincée, je pensai retourner sur la terre d'esclavage
Cette terre d'où tu me délivras autrefois
là bas au moins, je ne manquais d'aucun bien matériel
En un instant, je me souvins de toi
Je me souvins de ton beau visage
de ta douceur, de ta tendresse, de ta bonté
Qu'avais je fait? Mon Dieu
Abandonner la seule personne qui m'ait réellement aimé
Je m'étais trompée et je t'avais fait du mal, je fondis en larmes
Tu fus le seul qui vint à mon secours
Tel un prince sur son cheval secourant sa princesse
En te voyant je courus me jeter dans tes bras
En criant: ''pardon, pardonnes moi je me suis égarée"
Et tu me serras dans tes bras si fort que j'oubliai mes déboires
Mon Dieu, que c'est si reposant de revoir ton beau visage
toujours resplendissant, tu m'avais manqué
Alors tu me dis "Ma bien-aimée je t'aime toujours"
Tu m'emmenas dans un oasis, tu me lavas
Tu me mis de beaux vêtements neufs
Tu me donnas à boire, me fis manger
Je repris des forces
Après m'être reposée à l'ombre des palmiers
Tu me conduisis dans ta demeure
M'abreuvant quotidiennement de ton amour
A toi, Mon Dieu à qui je dois tout.
Jacquy Nadège