PETITE SIRENE
Je suis ton petit prince tu es ma renarde
Toi la petite sirène aux yeux couleurs ébène
Tes peines sont devenues miennes, au jardin d’Eden.
N’aie pas trop d’attente à mon égard
Je n’ai pas envie de voir la déception dans ton regard
Pas envie de recevoir cette blessure de ton poignard
Toi qui es solaire qui ne te mets jamais en colère
Qui tolère toute nos galères.
Tu es toujours à l’écoute à mon égard, tu ne fais aucun écart
A mes retards depuis le départ
J’habite ma douleur qui me perfuse,
La couleur de ma vie ne se refuse,
Que si tu m’amuses si je ne m’abuse
Tu es ma muse et si je refuse
Tu t’offusques et en tous sens te diffuse
Deviens confuse et accuse.
Il me faut t’oublier,
Pour ne pas m’oublier
Car tu obsèdes mes pensées
Toute mon énergie sera bientôt dépensée.
Tu illuminais la scène petite sirène devenue reine
Même si je n’ai pu briser tes chaînes
Tu as mis les voiles, fini notre toile
Tu as pris le large, rejoins les étoiles
Tu dévoiles ce qu’il y a enfoui au plus profond de mon être
Tu es rentré par effraction en passant par la fenêtre
Même si je suis entré par la petite porte tu ne voulais pas prendre la porte
Ne voyant que midi à ta porte peu importe la façon dont tu te comportes
Tu refuses d’apprendre de tes erreurs de comprendre avant qu’il ne soit trop tard
Tu ne vois que ce que ça t’apporte tu veux que je barbote comme un canard
Je n’ai pas pu attendre pour te prendre pour me défendre
Répandant tes cendres pour que je puisse enfin me détendre sans attendre
Tu as finalement fini par prendre la porte en passant par la fenêtre
Car tu n’arrivais plus à te reconnaître
Tu transformais une banalité en chose inouïe
Il suffisait que tu souries pour que j’en j’oublie mes soucis
J’étais ton petit prince
Tu étais la rose que j’arrosais
J’étais sauf une pince
Tu sublimais ma prose sans arrêt
Tu avais volé mon cœur car ta beauté intérieure
Était aussi belle que celle que tu avais à l’extérieure.
Tu as essayé de me faire voir la beauté du monde.
Mais je t’ai blessée j’ai fait en sorte que tu t’éloignes de moi désolé
J’ai refusé que tu fasses partie de mon monde
Car tu y aurais pris bien trop de place et cela m’a effrayé.
L’idée que je pouvais mettre autant d’attentes
Sur quelqu’un qui n’avais rien demandé.
Tu as dû te dire que mon attitude était effrayante
Comme des aimants nos cœurs s’attiraient
Ayant perdu notre émulsifiant
Nous nous sommes donc dissous aux quatre vents
Ça se tente ça se vante ça se dit savant
Ça s’invite ça s’invente mais ça s’évente
Car il n’y avait pas 36 solutions
Trop fragile était notre constitution
La solution après la dissolution
Fut une addition sans émotion
Nous étions comme l’émulsion de l’huile et le vinaigre sans la moutarde
Comme un grain de sable que l’on regarde mais sur qui personne ne s’attarde.
Même lorsqu’il n’y avait aucune tempête
Je pétais un câble l’histoire se répète
La dissolution de la pilule fut compliquée
J’ai donc dilué mon café afin qu’il soit irlandais
La pilule était comme du chocolat
Dans de l’acide chlorosulfurique elle est restée là