Vingt-huit août

Il a soixante ans aujourd’hui, son enfant qu’il a laissé dans l’oubli, ces moments avec lui qui me rend nostalgique, la nuit quand j’étais petit en rêvant à lui, me réveillant en pleurant, voyant bien qu’il ne serait plus jamais là, dans le fond c’est mieux comme ça, cet homme est seulement qu’un alcoolique, voleur, menteur, et très crosseur, qui a laissé dans ma tête une tâche d’un lâche, je suis la plus belle chose qu’il a fait dans sa vie, et sa vie n’est qu’une connerie, je lui ai donné la chance de s’occuper de moi, il n’a pas su en profiter, il a coupé contact avec presque tout le monde, maintenant il doit sûrement être seul avec lui, je sais que c’est ce qu’il voulait, j’ai été chanceux d’avoir une bonne mère, et un père de remplacement, il est un petit peu fou et cinglé, mais c’est pas grave, je l’aime quand même, il a tout le temps été là, il aurait pu foutre le camp lui aussi, mais à mon grand bonheur il est resté.