J’t’emmène tout près loin de la TV
Derrière l’écran de nos quatre z-yeux
Nous envisager à paupières closes
Pour dévisager de très belles choses
On se passera de la quat’ D
Pas besoin d’aller loin
Pour être dépaysé
Ici tout près l’unième merveille
Imagine nous voir en transparence
Ces trillions de cellules gazouillantes
S’étant chacune appropriée une étoile
Pour ne former qu’un seul être toi unique
Vivant en symbiose pour que tu sois
Pas besoin d’aller loin
Pour être dépaysé
Ici tout près l’unième merveille
Ici tout près, là juste sous nos pieds
Flaire cette brune parfumée à la truffe
Courtisée par tous ces loustics de lombric
Qui n’ont l’air de rien à lui faire changer d’air
Bien que connus de la terre entière
Pas besoin d’aller loin
Pour être dépaysé
Ici tout près l’unième merveille
Là juste au-dessus de notre tête
Cette belle blonde bleue de nous tous
Tire arcs en ciel, à la vitesse lumière
Pour en continu faire fondre blocs de glace
En larmes de crocodiles fertiles
Pas besoin d’aller loin
Pour être dépaysé
Ici tout près l’unième merveille
Que dire de notre belle verte
D’où suce-t-elle l’énergie infinie
À nous couvrir de tant de couleurs de fleurs
D’où puise-t-elle tous ces effluves différents
Pour que l’on fleure bon l’amour d’être
Pas besoin d’aller loin
Pour être dépaysé
Ici tout près l’unième merveille
Ne plus avoir les yeux dans la poche
Le bonheur est beaucoup plus proche
Là juste sur notre îlot Terre surfant les vagues
Voguant au gré de nos humeurs bien lunées
S’autoproclamer l’unième merveille
Pas besoin d’aller loin
Pour être dépaysé
Ici tout près l’unième merveille