Je lis en toi,
Comme si c'était clair.
Sans deviner la suite,
Je mise sans rien défaire.
Ce que je vois, j'y crois,
Comme un bon Carambar,
C'est bon d'abord,
Puis j'en reprend sans remord.
C'est aussi bien plus tard,
quand on vide les mini bars.
Ça s'écrit tel un scénar,
En modifiant le hasard.
Alors on emménage,
Alors on déménage,
les cartons dans le garage,
Pas de mômes, pas d'otages,
Alors on partage.
On vit sans raison.
Si la série est bonne,
On attend la saison,
Et si le temps déconne !
On change d'horizon.
On s'abandonne encore
dans une histoire au fond,
sans changer de décor,
Comme un jour sans fin,
on change nos erreurs,
tout recommence demain,
Et alors Même pas peur.
Alors on emménage,
Alors on déménage,
les cartons dans le garage,
Pas de mômes, pas d'otages,
Alors on partage.
On vit chacun pour soi,
Ce n'est pas qu'une idée,
Même si on aime,
Qu'on prenne un meublé.
Rien ne nous appartient,
Tout coûte, même une chienne.
Sur la côte, on rêve
De la mer, des vagues,
d'un jour, d'une trêve.
On vit pour laisser quoi?
une brève histoire d'amour,
Dans une faille temporelle.
Alors on emménage,
Alors on déménage,
les cartons dans le garage,
Pas de mômes, pas d'otages,
Alors on partage.
Pascal.b
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