Tes doigts sur ma peau ,
Et qui glissent ,
Le feu , au jardin des délices ,
Et c'est l'enfance qui se consume ,
Dans un voile de brume ,
Que l'on ne retrouvera jamais .
J'ai toujours gardé en mémoire ,
Ces instants , beaux comme l'ivoire ,
Qui dansent , et traversent ,
le miroir de l'enfance ,
Le silence de l'enfance ,
Le vent qui a défait les tresses ,
Emportant les rubans ,
Le jeu des ballerines ,
Et des bagues en fer blanc .
J'ai jamais perdu cette histoire ,
Ces instants , beaux , chargés d'espoir ,
Qui usent et consument ,
Les bougeoirs de l'enfance ,
Le silence de l'enfance .
Le temps déja laisse des traces ,
Les tous premiers serments ,
Le sang de la premiere épine
Et les pleurs d'un printemps,
Tes lèvres sur mes lèvres
Et qui disent
Le jeu , du jardin des délices,
Et c'est l'enfance qui se résume ,
Sur une étoile d'écume
Que l'on ne retrouvera jamais .