L’HORIZON

De Pascal.b le 30/01/2021 (7 visites depuis 7 jours)

il n’y a rien à l’horizon,
un souvenir, une image,
seul peut être un mirage
que tu regardes sans raison.
C’est la mémoire volage
qui nous emmène à l’oubli,
comme un vampire vorace
qui nous plonge dans les non-dits.

J’avance d’un petit pas
et tu recules de deux,
comme une valse macabre
qui se danse quand on est vieux.
Sur des notes de Saint Saens
et des mots de Baudelaire,
elle prend là tout son sens
avec l’âge, sans en avoir l’air.

Je ne compte plus les saisons,
comme les ciels blancs, les nuages.
L’ennui passe le temps, passe,
tant à perdre la raison.
Coincé dans mon hiver,
tu m’apportes le printemps,
la raison d’être, les rêves
que l’on perd au fil du temps.

Tu avances d’un petit pas
et je recule de deux,
comme une valse macabre
qui se danse quand on est vieux.
Sur des notes de Saint Saens
et des mots de Baudelaire,
elle prend là tout son sens
avec l’âge, sans en avoir l’air.

On avance d’un petit pas
puis on recule de deux,
comme une valse de joie
qui se danse quand on est deux.
J’espère tant ces moments,
ces envies nous donnent la vie,
elle prend là tout son sens
avec l’âge, loin de l’oubli.

Pascal.b

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