Si je pouvais me réveiller,
sortir de ce cauchemar.
Revenir à ma réalité
pour effacer ce désespoir.
Mais je ne suis pas endormi
et sous mon regard incrédule,
je vois la société qui se meurtrie
devant des drapeaux que l'on brûle.
Tant de haine qui se propage,
des poings levés au nom de qui?
Tant de violence dans cet orage,
l'homme a sombré dans la folie.
Qu'elle était douce mon enfance
dans un passé qui semble loin.
Qu'elle était belle cette innocence
protégée par des gens de bien.
Oubliés ces temps paisibles,
la paix est mise en apostrophe,
car aujourd'hui l'imprévisible
est sous l'feu des kalachnikovs.
Si tous les dieux pouvaient s'unir
pour dire aux hommes leur dégoût,
s'aimer semblait pourtant suffire
mais le monde est devenu fou.
Calou