À ces âmes insondables
J’veux laisser un message
Êtes-vous bien coupables
De tout l’aéropage ?
Quand vous vient à l’esprit
Quelque pensée fortuite
Du filet qui vous prit
Vous tentez une fuite
Vous les âmes insondables
Vous portez le chagrin
La douleur véritable
Qui nous prend au matin
Quand la Terre est en feu
Et les mers de plastique
Vous ne jouez plus le jeu
Et stoppez le trafic
Mais déjà dans la nasse
De l’autre bout du monde
Se confronte les masses
Sur les glaces qui fondent
Vous les âmes insondables
Vous portez le chagrin
La douleur véritable
Qui nous prend au matin
Nous avons en surplus
Tant de soleils brûlants
Et personne ne croit plus
Aux douceurs du printemps
Vous, vous êtes bien sages
Et restez sous les ombres
Attention aux orages
Qui nous tombent en nombre
Vous les âmes insondables
Vous portez le chagrin
La douleur véritable
Qui nous prend au matin
À ces âmes insondables
J’veux laisser un message
Êtes-vous bien coupables
De tout l’aéropage??
Vous prêchez dans le vide
À des oreilles sourdes
Et sur vos peaux livides
Des histoires un peu lourdes
Vous les âmes insondables
Vous portez le chagrin
La douleur véritable
Qui nous prend au matin