Trois jours en Normandie
Sur la plage déserte, il regarde les flots.
Les brumes sont épaisses et l’enfance s’éloigne.
Les rires des gamins, le jardin du château
Qui n’est plus aujourd’hui qu’un château en Espagne.
Traces
Traces de loups, tâches de lune,
Ils sont passés sur les sentiers,
Et ce matin, la mousse est brune
Du sang de l’inhumanité.
Les jours sans écume
C’est vrai, nous eûmes des orages
Comme le chantait le grand Jacques,
Je ne fus pas toujours très sage
On se croit mer, on n’est que flaque.
La petite libellule
Une petite libellule
Qui volait
Se coinça dans une bulle
Qui passait,
Chanson à Frédéric
Debout, la main posée
Sur le bois blanc du lit,
A l’heure où la rosée
Vient rafraîchir la nuit,
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