Liste des textes

Si nous en restions là
mon amour
Y-aurait-il à redire,
des raisons de rougir ?
Devrait-on regretter

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On se regarde comme ça
Les yeux dans les yeux
Qu’est-ce que t’as fait de moi
Tu me rends malheureux
Je croyais pourtant

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La porte s'ouvrit soudain devant moi
Débutait alors un indescriptible malaise
Je pénétrais dans cet antre si étroit
Devant moi, une petite table, quelques chaises

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Je te hais vraiment, je crois,
et pourtant tu es en moi.
Tu te méprends sur l’instant
car bien trop tôt ce soir.
Tu fais parti de mon corps,

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Tu m'as lâché la main avant même de l'effleurer
On se revoit demain mais ce n'est pas pour s'aimer
Comment je vais faire pour pouvoir te regarder
En sachant que je n'existe même pas dans tes pensées

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Je sens la vie en moi s'effriter et s'évanouir
Si tant est que mon corps peut s'apparenter à cela
C'est donc aujourd'hui et maintenant que je vais finir
Alors que toi et ta foi êtes agenouillées près de moi

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Sur la plage déserte, il regarde les flots.
Les brumes sont épaisses et l’enfance s’éloigne.
Les rires des gamins, le jardin du château
Qui n’est plus aujourd’hui qu’un château en Espagne.

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Traces de loups, tâches de lune,
Ils sont passés sur les sentiers,
Et ce matin, la mousse est brune
Du sang de l’inhumanité.

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Moi, je mourais un peu, toi tu naissais à peine,
Je ne sais de tes yeux lequel m’avait séduit,
Chienne pleine d’amour entre toutes les chiennes.
Comme le temps fut court ! Je te salue Lilly.

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C’était le temps des au revoirs
On agitait pas les mouchoirs
Tant ils étaient mouillés de larmes.
C’était le temps de ce jardin
Ou s’amusaient quelques gamins

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