Petites causes grands effets
Enfin il est treize heures
Je suis déjà devant ma télé
On me donne des images
Je vis à fond l’actualité
Enfin il est treize heures
Je suis déjà devant ma télé
On me donne des images
Je vis à fond l’actualité
Ça faisait déjà vingt piges
Qu’il traînait sa redondance
Tourisme d’haute voltige
Dans toutes les prison de France
Tu boude encore
A l’autre bout du fil
Pour de choses que j’ignore
Sûrement de choses futiles
ou je suis né
il y a des marins
qui viennent du monde entier
ou je suis né
Caresser tes cheveux doucement
Se promener en se tenant par la main
Ca peut paraître banal
Mais je rêve à cet instant
pauvre Ché Guevara
toi qui croyais que la terre
abolirait enfin la misère
que tous les hommes étaient égaux
Serré dans le doux étau de tes lèvres,
Je m’abandonne. Je sens une grande fièvre
Monter en moi, jusqu’à m’électriser.
Tendu comme un arc, j’attends, inapaisé.