Les mains
Les mains
Une main qui vient de naître, rose et potelée qui cherche la vie auprès d’un sein
Les mains
Une main qui vient de naître, rose et potelée qui cherche la vie auprès d’un sein
Les larmes du soleil
Devant tant de bonheur, tant de grandeur, immensément belle, elle rugit comme un fauve et vient
mourir à mes pieds comme pour me faire revivre.
Je suis là dit-elle, n’aie pas peur de la vie comme tu n’as pas peur de la mort, laisse moi
Les visages sont anxieux, parfois même une larme coule sur les joues roses.
Mille questions vous assaillent quand on a juste quatre ans, le doute de ne pas avoir été sage ou
tout au moins pas assez suivant les critères des grands
Les rêves des « Tout Petits » dans un monde de Grands, avec leurs règles, mais comment ne pas
être sages à cet âge là ?
Ils partent sur des épaves , des illusions plein la tête ,un détroit couleur turquoise
un voyage d’espoir, au bout, le désespoir, d’un gris infini de désert aride aux immeubles
ternes...
Comme autant de Dolmens, richesse utopique d’une vie plus belle, de frontières en rejets, de