Je lisais le ciel
La vie était minée, fort minée
Comme le drap se laisse figé, fort figé
Pour lire le ciel
Les aurores boréales ne pensent plus
Que lorsque je leur parle
On ne les voit presque plus
Au nord, au sud, deux perles
Ce ciel nous a couverts
Mais pas de reconnaissance à plus justifiée
On ne se fait jamais justifiés
Pour un seul insignifiant air
La vie qui laisse un vide
Projette en soi l'humide
Derrière mes meubles d'or
Je me vois dehors
Plus de nouvelle peine pour ce ciel
La terre qui envahit
Peine éternelle
Où trouver une nouvelle embrouille?
Eh bien, je le sais
C'est vrai, je le sais
Comme on l'a dit éternel
Il se montre hautain ce ciel
Je n'en veux plus
Un jour tu le comprendras
Je n'en veux plus
Plus de ciel!!!!!