Tu n’étais pas que boule de poils
Au creux du lit, tu pris ta place
Tu aimais bien jouer à la balle
Au creux du lit, tu te prélasses
Oh oui, je sais, je parle encore
Au temps présent où tu dormais
Au creux du lit, et tes yeux d’or
Dans un poème, je chanterai
Tu n’es pas seul mon Roudoudou
Au paradis, tu es parti
Tu n’étais pas juste un doudou
Car dans mon cœur, ta flamme vit
Tu étais doux comme un amour
Et bien longtemps, mon compagnon
Qui me chauffait comme un velours
Et bien trop tôt, plus de ronrons
Que tu fus brave, même malade
Tu ne voulais me faire du mal
Tu fus discret et sans parade
Même si mon teint devenait pâle
Tu n’es pas seul mon Roudoudou
Au paradis, tu es parti
Tu n’étais pas juste un doudou
Car dans mon cœur, ta flamme vit
Puis les fantômes sont arrivés
Au fond du lit, quelques visions
A chaque coin, je te voyais
Comme tu me laisses dans ma prison
Mais je veux rire, car j’imagine
Qu’au paradis, tu te prélasses
Oui, sur le lit de la divine
Comme toujours, tu es faignasse
Tu n’es pas seul mon Roudoudou
Tu es parti dans un grand lit
Les dieux des chats sont un peu fous
Et dans mon cœur, ta flamme vit