Loup95

J’ai rêvé de merveilles
Où tu serais le métronome
Et où serait un nouvel homme

J’ai rêvé de merveilles

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Ce matin, un coup de tonnerre
Quand la porte a claqué
Tu m’as promis l’enfer
Avec tous ces damnés

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J’avais espéré te revoir
À l’occasion des au revoir
Je ne pensais pas te pleurer
Chère insomnie, bien attachée
J’avais espéré te dire non

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On a tous quelque chose à dire
Un roman ou bien un sourire
On a tous des mots dans la tête
Dans le calme et même à la fête
On a tous des paroles volées

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Quand souffle la tempête
La neige tourbillonne
Et nous avons la tête
Dans les sons qui résonnent

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Mare nostrum est comme un mur
Vous voyez derrière le futur
Dans vos villages, trop de soleil
Nous qui croyons aux merveilles

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J’ai sur mes lèvres, un goût de sel
Ta peau luisante, qui brille au ciel
Je me délecte, là sur ta nuque
Comme la mer, de tous ses sucs
Je croque aussi tes petits seins

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Dans le parc, il avançait
Lentement, l’homme de janvier
Pas à pas, il rêvassait
Dans les feuilles, du bout des pieds
Fatigué, sortie de boite

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Je me suis disputé
Ma vie privée
Quand j’ai pris à rebours
Toutes mes amours
C’est pas toujours facile

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Et s’il y avait un pas de trop
J’ai fait ce pas, mais de côté
C’était hier dans le métro
Là où les corps se sont frôlés
Enfants bruyants et vieilles dames

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