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ALBERT A la maison qui nous vit naître, L’Enfance donne un visage à part. Bien vite, le monde veut nous connaître
Les gens sortent de chez eux L'fusil à la main Pour égorger tous ces chiens Qui profitent d'eux
Tu étais si belle Dans la lumière d'été Tu étais celle Dont j'ai toujours rêvé
Je me sens si bien Quand tu es près de moi Que je resterais sans bouger Pendant des mois
Dans tes yeux, une étoile Me regarde, tranquille Ta folie se dévoile Quand je dors sur une île Dans tes yeux, tout un monde
Le vieil arbre de mon jardin Porte toujours de jolis fruits À ses pieds, sont les demains Qui dansaient sans faire de bruit Mon jardin ouvre des portes
Je t’avais composé Un poème éperdu Les mots sont envolés Le poème est perdu Je voulais te chanter
Quand les loups gris chassent en silence Les matins blêmes sont effacés Ils vont traquer les insouciances Comme des moutons, à peine nés Quand les loups gris en solitaires
Mon ami Longtemps tu m’as accompagné Dans les chemins et ses méandres Tu as donné sans demander Tu ne faisais pas le Cassandre
Quels noms aviez-vous donc?? Tous mes amis perdus Dans ces photos quelconques Aux couleurs disparues Vos visages oubliés