Jours de vent
Cœur sensible d’un être sublime
Mon âme va trop longtemps enchaînée
Mon âme demeure toujours affamée
A la table de ce monde infirme
Cœur sensible d’un être sublime
Mon âme va trop longtemps enchaînée
Mon âme demeure toujours affamée
A la table de ce monde infirme
Je me souviens de notre rencontre,
Un jour recouvert par un manteau de neige.
J'étais comme d'habitude découverte
Veste, tee-shirt et jogging
Je cherche un de mes amis
Ta présence même me manque
Ton souffle sur ma nuque
L'espace que tu occupes
Le Tiroir
Un vieux meuble tout vermoulu laissé là , à l’abandon, dans un grenier avec pour seul décor des
toiles d’araignées savamment tissées, un tiroir sans clé où une vieille poignée en bronze
pend, inutile ; des souvenirs gisent épars sur un fond de planche de noisetier désasjusté par le
temps.