Un matin de décembre, une lettre vient d’arriver
Laissant mon coeur en cendre, oui je pars à l’armée
Petit frisson ardent, me voilà sur l’départ
Pour régler l’incident, fait par les hommes en noirs
Je maudis dès l’instant, les connards en costars
Je n’dirai pas de nom, mais suivais mon regard
Salut à mes parents, je n’espère qu’un au revoir
Maint ’nant je sers les dents et je largue les amarres
Refrain :
Sur ma terre natale, baignée dans l’innocence
L’échiquier est dressé, j’vois les pions qui avancent
Dirigé par un roi, avec don d’éloquence
Le cul sur une chaise, le combat qui commence
Quand je vois ce courage, qui n’inspire pas confiance
Je le dis, je le cri…. Merci France
Me voilà parvenu dans un camp militaire
Du sable à perte de vue, perdu dans le désert
Douce mélodie des bombes qui font trembler la terre
Et la partie commence, si je te touche, tu perds
Ça m’rappel mon enfance, rampé contre la terre
Le soleil d’un été, les batailles aux lance-pierres
Aujourd’hui, c’est pareil, de petites billes de fers
Une volée en plein coeur, aller simple vers l’enfer
Refrain :
Sur ma terre natale, baignée dans l’innocence
L’échiquier est dressé, j’vois les pions qui avancent
Dirigé par un roi, avec don d’éloquence
Le cul sur une chaise, le combat qui commence
Quand je vois ce courage, qui n’inspire pas confiance
Je le dis, je le cri…. Merci France
Maint ‘ nant salut final, le rideau, c’est baissé
J’attends impatiemment la faucheuse m’emporter
Pour les gens qui l’ignorent, la sentence est tombée
Un repos éternel, ça ne peut s’éviter
Un matin de juin, discours présidentiel
La cravate serrée, on avance sur la scène
Pour citer le gibier, dont le dernier Eden
S’ra d’avoir écouté le doux chant des sirènes