Ma vie en abrégé
RAS
Pas de métro aujourd’hui, les jambes gonflées, le moral à zéro...
Mon boulot ? Femme de ménage, pardon, technicienne de surface !
Pas une promotion, non, plutôt une hypocrisie, on appelle ça le langage politiquement correct,
comme on ne dit plus "nègre", ça fait raciste...
Boat People
Ils partent sur des épaves , des illusions plein la tête ,un détroit couleur turquoise
un voyage d’espoir, au bout, le désespoir, d’un gris infini de désert aride aux immeubles
ternes...
Comme autant de Dolmens, richesse utopique d’une vie plus belle, de frontières en rejets, de
Les poètes
Le parc, bien entretenu, une jolie pelouse vert tendre parsemée de massifs de fleurs , petites
touches de couleurs chatoyantes comme ces beaux bouquets que l’on aime offrir à sa belle, un banc
en fer forgé et bois usé par le temps où les promeneurs poètes viennent se poser et penser ; un
jeune homme au regard mélancolique, le pantalon délavé une vieille chemise trouée, un peu trop
grande pour son corps trop maigre de rêveur mal nourri vint un jour s’asseoir sur les planches
Premier vrai battement de mon coeur
Ta présence même me manque
Ton souffle sur ma nuque
L'espace que tu occupes
La vieille et la lune au chienx
La vieille et la lune au chiens...
En haut de l' escalier la vieille me regarde, avec sa tête penchée sur le coté.
La première fois qu'elle m'a fait une attaque, je me suis dis ; "la vieille passera pas la nuit"...
Le tiroir
Le Tiroir
Un vieux meuble tout vermoulu laissé là , à l’abandon, dans un grenier avec pour seul décor des
toiles d’araignées savamment tissées, un tiroir sans clé où une vieille poignée en bronze
pend, inutile ; des souvenirs gisent épars sur un fond de planche de noisetier désasjusté par le
temps.
Les seigneurs de la Guerre
Les Seigneurs de la Guerre
Sur un quai près de Varsovie ,une vieille femme attend son destin ,un vent glacial fait virevolter
La grande école
des classes préfabriquées, alignées comme une caserne au garde-à -vous.Une volée de blouses
grises, comme autant de moineaux qui s'égaillent dans une cour en terre battue.Et un jour, la
voilà l'école des grands.Je la vois de ma fenêtre, qui émerge lentement d'un champ en
friche.Grande bâtisse sur deux étages, prête à recevoir les futurs premiers de la classe et les
cancres comme moi, avec le chauffage central et les toilettes. En attendant je fais connaissance
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