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C’était un dimanche ordinaire Elle avait volé au soleil L’or qui brillait dans sa crinière Ses yeux étaient un coin de ciel.
Avec mes rêves fous Des soleils à quat’ sous J’illuminais ma vie, Moi, je parlais aux fleurs Je croyais au bonheur
Une voyelle, un jour, se lia d’amitié Avec une consonne qui toujours travaillait, Mais n’arrivait jamais à composer des mots Qu’elle cherchait en vain, sans arrêt, sans repos.
Je crie ton nom, Tôt le matin quand tu t’en vas Quand je ne suis plus dans tes bras. Je crie ton nom,
On n’a le temps pour rien Surtout pas pour rêver, On caresse son chien Que devant la télé.
Quand vraiment trop c’est trop Moi, je pars en voyage Je m’en vais illico Sur mon petit nuage.
Le regard vers ailleurs Assise sur un banc Ne vivant que d’aumône Elle parle aux passants.
Il l’avait trouvée un matin Au beau milieu de son chemin, Alors qu’il partait en chantant Pour aller travailler aux champs.
V’là Emile Tiens, v’là Emile ! Il était parti vivre en ville
Le Grand Dadais Il habitait dans son village N’avait jamais fait de voyages Il s’occupait de ses pommiers
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