luciano VAL

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Lettre à VINCENT

De luciano VAL le 05/07/2009

On eut neuf mois de pochette-surprise
Au lieu d’un simple désir assouvi.
Et te voilà, devant nous deux, ravis,
Sur notre gâteau d’amour, la cerise.

Avant que tu grandisses

De luciano VAL le 05/07/2009

Avant que tu grandisses, que la vie ne te happe,
J’aimerais tant t’aider à brûler des étapes,
Te transmettre avant de partir, deux, trois leçons,
Que tu découvrirais, tout seul, de toutes façons.

Au Moulin Rouge

De luciano VAL le 06/07/2009

Je suis allé diner, ce soir, au Moulin Rouge.
Arthur RIMBAUD l’a fait dans un Cabaret-Vert.
Sur la scène, devant des décors bleus qui bougent,
Des filles à plumes rouges, haut découvert,

Une histoire de coeurs

De luciano VAL le 23/09/2009

On s’est écrit, pour mon malheur,
Un jour, au courrier du coeur
De la revue « L’amour vainqueur »,
Où, avec quelque duperie,
Elle m’ouvrit tout grand son coeur.

L'affiche

De luciano VAL le 21/07/2009

J’avais beau écrire « je t’aime »,
Elle prenait peu au sérieux
Ce que je disais en poëme.
Je trouvais cela injurieux.
Afin de briser l’anathème,

Spleen N°1

De luciano VAL le 08/08/2009

Quelle est cette anxiété qui parfois m’envahit?
Cette mélancolie, mal-être ou vague a l’âme,
Ce remords sans raison, cette baisse de flamme,
Cette envie de pleurer de quand on est trahi.

Il y a tant de mots

De luciano VAL le 01/07/2009

Il y a tant de mots qui tournent dans ma tête,
Des billes animées de toutes les couleurs,
Qu’il me faut éjecter, souvent dans la douleur,
Pour éviter qu’un jour la ronde ne s’arrête.
A force d’engranger des textes incertains,

Mes contes de fées

De luciano VAL le 15/06/2009

MES CONTES DE FÉES

Je ne sais pas par quel miracle
Plusieurs nuits, sont venus s’greffer
Des personnages de contes de fées

Eloge de la patience

De luciano VAL le 02/07/2009

Jour après jour, le temps se fond en métal rare,
Mais, à trop le presser, on distille un curare
Qui, dans le quotidien, en malin, s’insinue,
Produisant des effets jusqu’alors inconnus.
La vie est devenue course contre la montre.

Un petit amour ordinaire

De luciano VAL le 04/09/2009

Mon coeur, mais ce n’est qu’un début,
Seulement des préliminaires.
Tempère ton imaginaire !
Toi, si souvent meurtri, fourbu,
Jeté sanglant aux urubus


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